24.04.2024 Actualités

L’actualité artistique par ARTE Generali, Septembre 2023

par ARTE Generali

Comme chaque année, ARTE Generali vous souhaite une excellente rentrée artistique. Cette rentrée 2023 s’annonce florissante. Qu’il s’agisse de foires ou d’expositions, Paris continue d’être la place mondiale historique du marché de l’art.

 

Les foires de la rentrée

Salon International du Livre Rare : Du 22 au 24 septembre 2023. Vernissage le 21 septembre de 17h à 22h, sur invitation uniquement. https://salondulivrerare.paris

Paris+ par Art Basel : Du 20 au 22 octobre prochains, avec une avant-première VIP les 18 et 19 octobre, le Grand Palais Éphémère (Paris, VIIe arrondissement) accueillera 154 exposants (au lieu de 156 l’an passé) provenant de 33 pays et territoires. https://parisplus.artbasel.com/?lang=fr

FAB Paris (anciennement Fine Art Paris La Biennale) : Fine Arts Paris & La Biennale devient FAB PARIS. Rendez-vous pour la prochaine édition du 22 au 26 Novembre 2023 au Grand Palais Éphémère. https://fabparis.com/

 

Les expositions à ne pas rater à la rentrée…

  • Nicolas de Staël au musée d’Art Moderne (jusqu’au 21 janvier) ;
  • Modigliani et son marchand Paul Guillaume à L’Orangerie (jusqu’au 15 janvier) ;
  • Mark Rothko à la Fondation Louis Vuitton (jusqu’au 2 avril) ;
  • Noël Coypel et le grand décor à Versailles (jusqu’au 28 janvier) ;
  • Anthony Gormley au musée Rodin (jusqu’au 3 mars).

 

L’affaire artistique de la rentrée, les collections du British Museum à vendre sur Ebay

Le British Museum est mis à mal depuis le mois dernier dans le cadre d’un scandale sur le trafic illicite de biens issus de ses collections. Révélée le 16 août dernier, c’est une onde de choc qui frappe le monde de l’art : un employé du musée aurait vendu illégalement des objets de la collection du British Museum pendant plus de vingt ans.

Les pertes sont considérables : ce sont environ 2000 pièces dont des bijoux en or, des pierres semi-précieuses et des objets d’art datant du XVe siècle av. J.-C. au XIXe siècle qui ont disparu des collections du musée. Certaines de ces pièces ont même été retrouvées sur le site d'enchères en ligne eBay.                                                                                                                       Agate stone Roman Cameo fragment with woman and Priapus

Capture d’écran de l’annonce sur le site marchand eBay pour un fragment de camée romain qui proviendrait des collections du British Museum

Un suspect est identifié, mais pas appréhendé : Peter John Higgs, 56 ans, conservateur en art grec, a été remercié par le musée. Un conservateur de premier plan qui aurait utilisé son privilège d’accès aux réserves du musée, où sont stockées les collections non exposées, pour voler des objets et les revendre. Cela a été rendu possible car la moitié de la collection du musée n’est pas cataloguée.

Ce scandale est un coup dur pour le musée londonien. Il remet en question la sécurité de ses collections, mais également la fiabilité des procédures de sécurité des musées dans le monde.

Le British Museum a promis de renforcer ses mesures de sécurité et de mener une enquête interne pour déterminer comment cette personne a pu commettre ces vols pendant si longtemps.

Ces révélations ont entraîné les démissions d’Hartwig Fischer et Jonathan Willimas à la direction et direction adjointe. L’institution a nommé Sir Mark Jones comme directeur par intérim (ex-directeur des musées nationaux d’Écosse et du V&A Museum de Londres) ainsi que Carl Heron à la direction adjointe (directeur de la recherche scientifique du BM depuis 2016).

La réputation de l’institution est entachée à un moment crucial, alors que le musée recherche 1 milliard de livres sterling pour financer des travaux de rénovation. Et que le musée utilisait son système de sécurité comme argument contre les restitutions de biens étrangers auprès de la Grèce, le Bénin et la Chine.

Le musée britannique va devoir se trouver un nouveau directeur permanent digne de porter le fardeau des erreurs passées, de les réparer et de redorer l’image du British Museum qui doit faire peau neuve.

 

Par François de Carvalho, Assistant Souscripteur Fine Art