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Art News

Francesca Peyron, chef de projet du laboratoire Mazzini, explique le projet CHARISMA et la gestion des risques pour le patrimoine culturel. Les études menées par le Mazzini Lab visent à identifier de nouveaux outils et méthodologies pour protéger le patrimoine culturel des risques associés au changement climatique et au réchauffement de la planète.

Chez ARTE Generali, nous sommes engagés dans la protection et la préservation du patrimoine culturel. En collaborant avec le projet CHARISMA, nous souhaitons adopter une approche proactive pour diminuer ces risques, en tirant parti de notre expertise en matière d'assurance des œuvres d'art et de gestion des risques.

Anna Gabrielli, restauratrice de dessins et d'estampes basée à Paris, partage avec nous quelques conseils importants sur la manière de préserver au mieux les œuvres d'art sur papier.

Comment préserver et protéger vos œuvres sur papier préférées ? Quels sont les agents de dégradation ?

Regardez la vidéo pour obtenir de précieux conseils.

À l'occasion du Salon du Dessin à Paris, nous avons eu l'opportunité de discuter avec Louis de Bayser, galeriste et président du Salon du Dessin, de l’art du dessin. L'expert nous explique en détail la spécificité de ce médium ainsi que sa conservation qui nécessite de porter une attention particulière à l'environnement dans lequel l'œuvre est exposée.

Sur le sujet de la fragilité des dessins, la préservation de la qualité du papier garantira la ''longévité'' de l'œuvre elle-même, car le papier en est l'essence même.

Si vous vous interrogez sur les deux facteurs les plus importants à prendre en compte pour préserver, protéger et améliorer la qualité de votre dessin, regardez la vidéo.

My Evaluation est un outil pour estimer la valeur de vos objets d’art et de collection en vue de la souscription d’un contrat d’assurance. L’utilisateur de My Evaluation recevra à l’issue un avis estimatif, en fonction des éléments communiqués. Cet avis est pour votre information.

  • Pour qui ? L’outil My Evaluation peut être utilisé par les assurés souscripteurs d’un contrat ARTE Generali mais également par tous les utilisateurs de l’App ARTE (collectionneurs, amateurs d’art, courtiers, agents, etc.) qui souhaiteraient avoir une idée de la valeur d’un ou de leurs objets de collection.

 

  • Pour quoi ? My Evaluation peut offrir une estimation sur toutes les typologies d’objets : œuvres d’art, objets précieux, instruments de musique… Cette liste n’est pas exhaustive.

 

  • Pour combien ? Le coût d’une évaluation est de 25€ TTC par objet.  

 

  • Quand ? My Evaluation peut être utilisé dans différentes circonstances. Par exemple, si vous souhaitez, dans un court laps de temps, avoir une idée de la valeur de votre/vos objets. Vous obtiendrez une évaluation sous 7 jours à l’issue de votre demande. C’est un outil pratique, complémentaire à l’expertise.

 

  • Comment ça fonctionne ? Pour utiliser l’outil prenez simplement une photo de votre/vos œuvres et donnez en les détails comme ci-dessous. Notre expert vous recontactera par mail si des informations, des documents complémentaires, lui sont nécessaires pour estimer votre bien. My Evaluation fait appel au professionnalisme de nos intermédiaires pour estimer au mieux la valeur des œuvres. Laurent Hache, fondateur du cabinet d’expertise Hache pour les arts, bijoux, et montres, expert et directeur de France Estimations sera votre interlocuteur via cet outil.

 

MyEvaluation

  • Pourquoi recommander My Evaluation ? C’est une bonne manière d’obtenir une information rapide et fiable sur la valeur réelle d’une œuvre d’art. Il est des cas fortuits où vous héritez d’un tableau, vous faites une découverte impromptue dans votre grenier d’un vase chinois, et dans un cas comme dans l’autre vous n’avez aucune idée de la provenance, et de la valeur de ces objets. My Evaluation est votre allié pour satisfaire votre information et nos experts seront là pour vous donner une estimation.

ARTE Generali oscille entre tradition et modernité, c’est son ADN. Dans ce dessein, nos équipes ont à cœur de vous tenir informé(e) des actualités et révolutions technologiques qui bouleversent le monde de l’art. Bienvenue pour cette nouvelle actualité du mois d’avril 2023.

Les nouvelles technologies se développent à une vitesse défiant toute concurrence, à tel point, qu’en suivre le rythme devient complexe. Nous voici donc progressivement dupé(e)s par la qualité et le réalisme des « photographies » générées par l’intelligence artificielle (IA) ; sans contre information nous pourrions les croire directement issues de notre quotidien.  Les images conçues par l’IA inondent nos réseaux sociaux : tantôt activistes, tantôt humoristiques, l’IA est aussi mise au service de la création artistique. Alors l’IA : inventeur, auteur, artiste ?

En avril 2023, à l’occasion du Sony World Photography Awards, concours prestigieux dans le monde de la photographie, c’est une image générée par l’IA qui a remporté le prix.

Face à plus de 400 000 clichés provenant de 200 pays, le lauréat de 2023 est Boris Eldagsen, un artiste allemand qui a séduit l’assemblée avec sa photo Pseudomnesia : The Electrician. Une photo qui rappelle les clichés d’antan, en noir et blanc, où l'on peut voir deux femmes au-dessous de faisceaux lumineux semblables à des sillons d’étoiles filantes.

Ce cliché a in fine été générée avec DALL-E, une IA qui est capable de produire des images à partir de descriptions textuelles. C'est pourquoi l'artiste a décidé de refuser son prix en déclarant que les images conçues à l'aide d'IA « ne devraient pas concourir ensemble dans une telle compétition ».

Cet exemple devrait-il ouvrir la voie à de nouveaux concours pour des photos générées exclusivement par l’IA ?

Quels sont les limites du recours à ces technologies ? Si Boris Eldagsen a décidé de bonne foi de rendre son prix, d’autres se seraient contentés de l’accepter sans révéler le procédé. Qui aurait été capable de découvrir la supercherie ? Il s’avère qu’avant sa révélation, personne ne s’était rendu compte que ladite photographie « n’en était pas vraiment une. »

Par ailleurs, les règles du concours interdisaient-elles que les photos ne proviennent d’un autre procédé technique/technologique ? Prenons d’abord la définition de la photographie : « Ensemble des techniques permettant d'obtenir des images permanentes grâce à un dispositif optique produisant une image réelle sur une surface photosensible ». Sur la base de ces éléments, la qualification de photographie pour une image générée par l’IA ne pourrait en aucun cas être retenue, en ce sens qu’elle ne produit pas d’image « réelle ». 

L’implication physique de l’artiste dans la prise de la photo est-elle une condition sine qua non de la qualification ? A priori nous pourrions dire que non, car l’implication humaine n’apparait nulle part comme un critère de qualification. Ainsi, l’image extraite d’un instant tangible par la machine serait susceptible d’emporter la qualification, alors que l’image « virtuelle », « irréelle » créée de toute pièce par l’homme via un outil informatique, non.

D’autre part, le fait de soumettre l’idée et une description à la machine peut-il suffire à qualifier son droit d’auteur et sa propriété intellectuelle sur cette création ? L’action créatrice et l’interprétation de la technologie est ici indéniable, c’est une collaboration, une collaboration nouvelle mais qui fait écho à des débats qui perdurent encore entre artistes et artisans, entre celui qui pense et celui qui produit l’œuvre. Qui est l’auteur ?

Pour reprendre les propos de « l’artiste ? » qui tente d’apporter une réponse :

« Pour moi, travailler avec des images créées par IA est de la co-création, dont je reste le réalisateur. Ayant été photographe pendant 30 ans avant de me tourner vers l'IA, je comprends les avantages et les inconvénients dans ce débat et je serais heureux de participer à la conversation. »

Ce concours sera l’occasion de s’interroger sur : l’existence d’un droit de propriété intellectuelle allouable à une technologie « générative », les limites de la création, et de la qualification de la photographie au XXIe siècle.  

ELDAGSEN, B., DALL-E (2023), Pseudomnesia : The Electrician, Image virtuelle/Photographie ? Sources :  BINDE, J., « Un photographe piège un jury avec une image générée par une IA », Beaux-Arts Magazine, 19 avril 2023

ELDAGSEN, B., DALL-E (2023), Pseudomnesia : The Electrician, Image virtuelle/Photographie ?
Sources: BINDE, J., « Un photographe piège un jury avec une image générée par une IA », Beaux-Arts Magazine, 19 avril 2023
Par Océane Charrueau, Junior Underwriter Fine Art

 

🔔 Les expositions à ne pas rater…

  • Germaine Richier au Centre Pompidou (jusqu’au 12 juin) ;
  • Les Néo-romantiques 1926-72 au musée Marmottan Monet (jusqu’au 18 juin) ;
  • Pastels du musée, de Millet à Redon au musée d’Orsay (jusqu’au 2 juillet) ;
  • Chefs-d’œuvre de la chambre du Roi à Versailles (jusqu’au 16 juillet) ;
  • Giovanni Bellini au Musée Jacquemart-André (jusqu’au 17 juillet).

Qu'est-ce qui fait d'une collection une bonne collection ?
Quel est le rôle du commissaire-priseur par rapport aux collectionneurs et aux acheteurs ?
Et qu'est-ce qui caractérise les collectionneurs d'aujourd'hui ?

Dans cet épisode de la série ''Passion Collection'' produite par Beaux Arts Magazine en collaboration avec ARTE Generali, Christophe LUCIEN, commissaire-priseur, explique en détail les multiples facettes de son métier et la beauté d’acquérir des objets uniques sur le second marché.

Avec ARTE Generali, vous assurez non seulement votre art, mais aussi vos passions.